Terminal impression Revue Terminal
Numéros

L’anonymat à l’heure de l’Internet

Version imprimable de cet article Version imprimable

Vivre en société débute par recevoir d’elle un nom, son nom, et de par cet acte fondateur, devenir une personne à part entière, circuler parmi les autres, échanger… La société est en cela le lieu du nom, de la nomination, et le pacte citoyen qui en découle ne saurait durablement se satisfaire de liens anonymes.

L’anonymat a contrario est la qualité de ce qui est sans nom ou sans renommée, d’une action non signée, d’un acte sans auteur. Sans auteur repérable, identifiable. C’est-à-dire hors d’atteinte, sans adresse.

Irresponsable ?

D’aucuns s’accorderont pourtant à voir dans l’anonymat l’expression de la démocratie ; l’urne transparente, aujourd’hui menacée par le vote électronique, en est certainement le meilleur symbole.

Jusqu’où l’anonymat est-il légitime ? Qui doit en juger ? Quel équilibre entre le fait que l’anonymat soit, puisse être, légitime individuellement, et nocif socialement ?

Aucune traduction disponible

Dans la même rubrique
Revue Terminal - http://www.revue-terminal.org