Accessibilité et citoenneté vues par les enseignants et les étudiants


La mise en réseau et la rationalisation technologique sont dans cette troisième partie prise en compte du point de vue de deux catégories d'usagers : les apprenants (pour reprendre la terminologie générique des spécialistes, englobant élèves et étudiants de différents statuts) et les enseignants.

Les travaux sur le campus virtuel font apparaître de nouvelles formes de répartition des tâches et des charges. Ainsi de nouvelles difficultés se créent, liées aux développements de compétences particulières. L'autonomie gagnée par les apprenants est en mesure de casser la relation aux savoirs, aux institutions, et au processus de formation. Il semble nécessaire de s'arrÍter un instant sur cette liberté paradoxale.

Le regard porté par les enseignants reflète plusieurs points de vue qui s'interrogent, de façon concrète sur la nature des demandes et sur les changements structurels et organisationnels que semblent intimer les porteurs de technologies.

Un point de vue syndical reflète un certain état de la réflexion dans le milieu enseignant. Il s'agit de débats et non de prises de position officielles. Le GEW est le syndicat des enseignants et des chercheurs (Gewerkschaft Erziehung und Wissenschaft, un peu moins de 300 000 adhérents) au sein du DGB, en Allemagne. L'article rapporte un débat qu'on a mené à l'université d'été de la section "Université et Recherche Scientifique" sur l'île de Sylt au mois d'août 1999.

Lorsque les outils en TIC prennent une place dans l'éducation, et en l'occurrence dans l'enseignement, l'accessibilité culturelle et en terme de compétence est un point critique. Le statut de ces technologies, en tant que discipline, puis en tant que langage, et leur position dans l'école et dans la société, doivent Ítre interrogés pour favoriser l'appropriation.